Centre de soin principal

Le centre de soin principal était constitué de quatre bâtiments sphériques reliés entre eux et soutenant un cinquième, le plus imposant. Les murs d'un blanc tirant vers le gris ne comportaient aucune fenêtre, juste une entrée par sphère. L'entrée principale se situait au centre, dans une sorte de tour qui menait au bloc central de l'édifice. Un flux continu de personnes circulait dans les environs, visiteurs, médecins, malades mais le lieu conservait malgrès tout un certain calme

Ren et sélène entrèrent par l'ouverture principale, ils passèrent un énorme éscalier en colimaçon avant de déboucher dans un hall éclairé par des plantes dont les tiges montaient le long des murs pour ce rejoindre au centre du plafond. Devant eux, un comptoir composé d'un alliage ressemblant étrangement à la peau des biomeks servait d'accueil

"Bon, bah, t'es assez grande pour aller leur parler non? Je t'attend ici."

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Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

Je fît quelques pas avant de me retourner, il restait bien dans l'entrée. Soupirant je m'enfonçait dans la masse grouillante des malades légers. Nous avancions vite malgré le grand nombre de biomeks en attente de soin. Bientôt je fut devant le bureau où une secrétaire replète me cribla de question pour remplir une tablette à la vitesse de la lumière avant de m'expédier à la troisième porte à gauche dans le couloir de droite présenter mon bout d'argile. L'infirmier ne devait pas être plus vieux que moi, il portait un combinaison noire avec un bonnet de toile assorti. Après avoir jeter un coup d'œil à ma fiche il me sourit, et tira un peu de bande d'un rouleau accroché au mur qu'il sectionna d'un coup de griffe. Une pourdre bleu légèrement fluorescente saupoudrait la face interne. L'énergie qui émanait du minerai avait des propriété de guérison stupéfiantes sur les biomeks, bien qu'il n'ai aucun effet sur les autres. La brulure disparu presque immédiatement lorsqu'il l'appliqua sur mon épaule. Puis il me donna un comprimé. Enfin il ouvrit la porte pour que je puisse sortir et qu'un autre entre, je rejoignis Ren dans le hall.

En la voyant arriver, ren eu un sourire

"Hé bien, tu vois, c'était pas la mort."

Il se retourna vers l'entrée

"Bon, moi je dois retourner au poste, préparer tout le monde, tu viens?"

Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

"Ouais"
Je le suivait en trainant les pieds.

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/!\ ce n'est pas tout en haut

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Lorsque Sélènne ouvrit les yeux, sa vision était encore floutée par la fatigue. Elle était allongée dans une niche située dans une grande salle de soin, d'autres niches semblables à la sienne remplissaient la salle et de nombreux médecins passaient de des unes aux autres afin de s'occuper des patiens. Malgrès le monde présent dans la salle, il y régnait un calme absolu.

Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

Je restai un moment immobile, observant le ballet des soigneurs me demandant si les autres salles des soin aussi étaient pleine. Mais quelque chose clochait. Je me redressai doucement, en mon état me surprit : Je n'avais pas mal ! Ho si bien sûre, une ou deux courbatures et toujours ces ailes qui se remettaient de ma chute mais c'était tout ! Mais alors qu'un des biomeks s'approchait de moi a grand pas je me figeai les yeux posés sur le longues cicatrices de ma hanche. C'était ça ce qui clochait. Je fermai les yeux cherchant à me remplir de cette sensation grisante : Pour la première fois depuis six soltes(année solaire biomek) j'avais dormi sans rêver.

Le medecin, ayant remarqué le reveil de Sélènne s'approcha d'elle afin de l'examiner plus précisément, il jeta un oeil aux cicatrices de la hanche de Sélènne et demanda

"Vous n'avez pas eu de Lehkry à portée pour ça? Enfin, vous vous êtes réveillé, c'est ce qui compte, votre chef était inquiet."

Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

J'ouvris les yeux, la tête toujours envahi de cette sensation de bien être, fixant le biomek en face de moi. Une sourire de plus en plus grand envahissait mon visage.

"Tout va bien."

Le médecin afficha un sourire qui semblait un petit peu forcé, faux. Il posa sa main sur le front de la biomeque et se murmura à lui-même.

"Ah ouais, quand même... Bon, les effets sont encore présents..."

Il gryphonna quelques mots sur une plaque qu'il tenait arroché à son coup avant de demander à Sélènne.

"Ah faut, vous savez qui vous êtes, où nous sommes?"

Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

Je restai un moment immobile. Puis mon sourire disparut.

"Selenne Sinya, 21cycles, protectrices, on est au centre de soin, sallle 21 d'après ce qui est marqué sur l'arche d'entrée. Je suis ici pour avoir perdu connaissance après avoir dépassé mes limites dans une attaque pour pouvoir dissiper la fumée et vous pensez que je suis shootée ou que j'ai eût un gros choc à la tête. ça m'apprendra à être de bonne humeur, c'est pas souvent pourtant, hein la première fois depuis six soltes ! Enfin, soyez tranquilles ça ne se reproduira pas. Vous avez des test à me faire passer ou je peux sortir? Faut que j'engueule le vieux qui s'inquiète toujours pour rien."

J'aspirai à plein poumons, j'avais débité ces phrases à toute vitesse sans respirer, puis fixai mon interlocuteur en soupirant.

Le médecin eut un air perplexe.

"Je sais pas franchement ce que je préférais, mais vous devririez sourire plus longtemps vous sembliez plus sympathique avant... Vous pouvez y aller je crois, n'hésitez pas à repasser si vous ressentez des mots de tête, des étourdissements ou une fatigue anormale au dela de quelques jours, d'accord?"

Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

"Sourire un peu plus, hein?"

Je me redressais, rajustant les restes de ma tunique déchirée. La tête baissée puis relevai le regard. Sur mon visage s'était peint le sourire macabre que j'aborde trop souvent en combat. Mes yeux noirs noyés dans la pénombre, mes trois canines blanches dévoilées par le rictus de mes lèvres retroussées.

"Je suis plus sympathique comme ça?"

Effaçant l'abomination de mon visage je me relevais et me dirigeai vers l'arche à grandes enjambées.

Le médecin s'écarta prudemment pour la laisser passer, l'air incertain. Ren attendait dans le hall principal de l'hopital, adossé contre un pilier.

"Hé, enfin réveillée, la "Belle au bois dormant"?"

Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

"t'as rien d'autre à faire?"

Ren se décolla du pilier et se planta devant Sélènne.

"Je venais te proposer du boulot, j'ai hésité à la vue de ton état de l'autre fois et vu ton humeur je sens que j'ai bien fais, ça t'intéresse quand même?"

Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

"J'aurais une prime?"

La jeune biomeque ne semblait toujours pas vraiment le prendre au sérieux. Ren commençait à se demander ce qu'il faisait encore là. Il essaya assez maladroitement de pouffer de rire avant de lacher

"La survie de ton espèce ça te suffit ou il te faut aussi quelques vacances tout frais payés? Sérieusement..."

Ren, définitivement blasé, prit la direction de la sortie de l'hopital, les mains dans les poches et les ailes tombants paresseusement dans son dos.

"Tu sais où me trouver quand t'auras grandit! Au poste..."

Co-créatrice Nombre de messages : 90 Age : 31 Date d'inscription : 13/09/2007

Je secouai violemment les ailes, agacée. Ma bonne humeur avait très vite déguerpi. Battant des paupières pour me débarrasser des dernières brumes qui flottaient dans ma tête j'arrangeai temps bien que mal ma tunique déchirée. La brise fraiche qui soufflait dehors faisait danser les lanière grises qui fermaient l'arche d'entrée et parvenait jusqu'à moi, aussi bienfaisante que si mon corps entier avait été brulé pas un bain de larmes.
Je m'approchais doucement de l'entrée, la lumière de la lune caressait la ville, la peignant de bleu et d'argent. Le jour avait semblé interminable, est ce que la nuit allait tout effacer?
Effleurant mon cœur du bout d'une griffe je poussait un long soupir, comme une prière silencieuse à la lune, à Faëssyhl, la déesse de la mémoire et du pardon, celle dont la lune est l'effigie. La déesse sans sanctuaire, celle que chacun peut Suivre où qu'il soit, où qu'il aille, quoi qu'il fasse, quoi qu'il ai fait, celle que mes parent avait choisi pour veiller sur mon éclosion.

*Faites que je n'oublie jamais ce jour.*

Et, contemplant la ville, je plongeait sous la surface d'agacement qui couvrait ma poitrine, me délectant de la sérénité qui berçait mon cœur depuis mon réveil.

Alors j'avançai le plus délicatement possible sur mes doigts pédestres, craignant que le moindre son ne déchire le monde qui m'entourait. m'enfonçant dans le silence et dans l'ombre d'une ruelle je me dirigeai vers la porte sud.

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