En haut des remparts

J'arrivai au mon point de garde, et m'appuyai contre le mur, pour reprendre mon souffle. La brise tiède qui soufflait n'était plus vraiment matinal, je me surpris à laisser mon regard se perdre dans le fouillis végétal tandis que respiration reprenait un peu à peu rythme régulier. C'était comme ça à chaque fois que je me retrouvais face à la jungle, un ressentit étrange, entre le dégoût, la peur et la fascination.

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Tandis que Sélène laissait aller son regard dans l'étendue végétale qui s'étendait à ses pieds, un autre biomek approchais d'elle. Il la dépassai d'une tête environ, des yeux noirs, un bouche marquée d'une légère cicatrice. Il portait une sorte d'armure légère ressemblant légèrement à un gilet pare-balle que l'on pouvait trouver il y a longtemps sur terre, dans son dos, deux orifices laissaient dépasser des ailes fines. Sa peau semblait épaisse et ses autres membre étaient musclés. Sur son torse, un symbole ressemblant fortement aux lames de la jeune biomeke étaient déssiné à l'encre jaune: Le symbole des protecteurs. Il prit le temps de soufler avant de s'adresser à elle

"Hé, Sélène, tu es en retard! Enfin, laisse tomber, on a besoin de toi. Il y a des problèmes avec les réfugiés situés au pieds des remparts. On ne sais pas vraiment ce qui se passe, on est en train de monter une équipe, j'imagine que ce doit encore être un de ces best..."

Il marqua une pose devant le regard de Sélène, encore à moitié plongée dans ses pensées. Depuis le temps qu'il la connaissait, il n'avait que trop l'habitude de ce regard.

"Enfin... Sinon tu peux t'occuper du nouveau, il parait qu'il a des difficultés avec une bagarre dans notre secteur, tu te sens prête pour quelle mission?"

Je soupirais, sans détacher mon regard de la jungle. Cette manie qu'il avait de me croire en sucre m'exaspérait, mais je n'osais pas protester, au moins ça m'évitait de me faire sermonner pour mes retards à répétitions. Enfin il fallait bien que quelqu'un s'occupe du nouveau, la plupart des protecteur n'étaient pas des tendres, autant dire que si on envoyer quelqu'un d'autre, il passerait une sale misepte pour ne pas avoir été capable de régler la situation. J'eus un nouveau soupir puis me tournai vers Ren, qui me fixait toujours.

"Bon, je vais aller voir ce qui se passe en ville."

Ren se tourna vers la jungle, l'air songeur, il avait senti l'agacement de Sélène quand il avait tenté d'éviter ce sujet. Il n'avais jamais cherché à la blesser, mais il ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait par rapport à ce qui lui était arrivé. Elle parlait peu, même à lui. Il se promit de la laisser faire ses preuves la prochaine fois avant de commencer son brefing

*Si seulement j'arrivais un peu mieux à la comprendre... Mais qu'est ce qui me prend de me comporter un peu mieux comme ça, elle est grande, elle est capable de s'en sortir seule! C'est pas en l'empêchant de se rapprocher de la jungle que je vais l'aider à s'en sortir.*

"Bon, j'imagine que tu sais déja le sort réservé au nouveau à chacune de ses bavures, le pauvre en bave assez comme ça. On a reçu un signal de détresse venant de notre secteur il y a une dizaine de minutes et depuis plus rien, longe le rempart à partir de notre poste. J'imagine qu'il c'est juste encore fait avoir et qu'il doit traine le crane en sang quelque part. Faudrait que quelqu'un le forme... Mais va quand même voir, il est resistant mais il aussi ses limites."

[hrp]ça va encore être la galère à mettre au point tes unités, pour plus de lisiblité je continue à parler en "humain" dans mes textes dits normaux, par contre lors des dialogues entre biomeks il faudra utiliser les bonnes[/hrp]


Tandis que Sélène avançait le long du rempart, elle entendit un cri, suivit d'une explosion. Un silence de mort s'installa dans la zone, troublé uniquement par les affrontements se déroulants au pieds des remparts. Après quelques instants, Sélène entendit des bruits de lutte venir d'une ruelle proche, juste à coté d'un escalier donnant sur la rue

*Et m****...*

J'enfonçais l'aiguiseur dans la poche de ma ceinture, prenais appuis sur le muret et sautais déployant mes ailes pour ralentir ma chute, les remparts étaient haut, l'atterrissage fut rude, mais l'escalier le plus proche était a une tertrine et je n'avais pas le temps, dès que mes pattes touchèrent le sol je me mis à courir vers l'angle de la ruelle d'où provenaient les bruits de lutte.

HRP: Changement de sujet pour la suite (ça devient fastidieu en fait :p)

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